
Dernières lueurs
Quand le jour décline et que les champs prennent cette teinte dorée qu’on ne voit qu’en été, tout ralentit. Les couleurs s’étirent, les ombres s’allongent, et le silence s’installe doucement. Ces paysages, je ne les ai pas seulement vus : je les ai ressentis dans le corps, dans l’air tiède qui effleure la peau, dans la lumière qui caresse plus qu’elle n’éclaire.